Un Village un castel un fleuve en plein coeur du perigord noir
Discover Beynac
" … On this ship of limestone failed at feet of the river Dordogne, pages of troubles of a fortress and its village are going to be engraved for ever … " " … You interminable Dordogne or river? River Dordognia Monseigneur! "
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" How forget the rivalries called here " chicanes ", between Lords of former days when these castles have a past of more than eight centuries to be told us … "
Marqueyssac, La Roque Gageac
Fayrac, Castelnaud
For you my friend...
Become " the friends of Beynac in Périgord " a kind of club of the lovers of this place of France. We give you the last local news and the events not to miss, new product… For the gastronomy : receipts, suggestions of Perigord cooking...
« Beynac en Périgord : un village, un castel, un fleuve » A book of 175 pages more than 80 photos or documents, the only one deliver history to tell you the history of the Lords from 1150 till 1850, the evolution of the village, the canal transport on the river
« A guide to discover Beynac village » In hands 18 pages of photos and stories to accompany you having a walk in the discovery of the story of the alleys of the village and its mansion. A guide to walk in Beynac and return with unforgettable pictures.
Our books about Beynac
Practise
« How to go to Beynac on foot on horseback or by car. ! »
À Beynac, la position stratégique de la falaise et de son plateau ont une incidence directe sur l'architecture de défense. Habité depuis l'âge du bronze, ce lieu, naturellement protégé, va être l'objet de nombreuses convoitises. Sur ce navire de calcaire échoué au pied du fleuve Dordogne, des pages d'histoires vont être gravées à jamais.
Bien que la vallée de la Vézère soit la plus réputée pour ses vestiges préhistoriques avec ses sites paléolithiques, les abris sous roche près de Beynac témoignent également d’une présence, sur les rives de la Dordogne, de chasseurs de rennes. Après les invasions barbares et normandes, la féodalité se met en place dès le Xe siècle. Ainsi, Hélie de Beynac, premier seigneur connu, implante en 1050 un premier castrum sur le rocher. Dès le XIIe son héritier, Adhémar,va rejoindre l'une des croisades, celle de 1147. Par le mariage d'Alienor d’Aquitaine, avec le futur roi d'Angleterre Henri Plantagenêt, Beynac passe anglais comme toute l'Aquitaine, tout en rendant hommage au comte de Toulouse, vassal du roi de France.
Mais le nouveau roi d'Angleterre, Richard Ier dit “coeur de lion”, s'empare du château en 1197 car il n'accepte pas ce lien avec le Comte de Toulouse. La tour centrale du castel abritera son armée, mais très vite la famille de Beynac reprend la citadelle, alors que Richard vient de mourir en 1199, sous les remparts de Châlus, en Haute-Vienne.
A peine a-t-on oublié le passage du roi anglais, qu'une autre armée s'approche de Beynac en descendant la vallée (1214). Voilà au loin Simon de Montfort, le terrible chevalier, armé pour détruire ceux qui soutiennent la religion Cathare. Nous sommes en pleine croisade des Albigeois. Comme ses voisins, la forteresse se soumet et, bien que Beynac soit surnommé en cette période de trouble "l'arche de satan" par le moine Pierre des Vaux de Cernay, cette conquête n'a été réalisée que pour se saisir des fiefs rendant hommage au Comte de Toulouse, grand protecteur de la religion Cathare.
Au cours des XIIIe et XIVe siècles, la puissance guerrière de Beynac lui permet d'accroître son influence dans la région. Pons, Jean-Bertrand, Geoffroy, tous ces seigneurs de Beynac vont participer et contribuer énergiquement à la lutte contre les Anglais tout en permettant à cette famille seigneuriale d'étendre son territoire jusqu'à la Vézère. 1337, la guerre de Cent ans débute. Anglais et vassaux du roi de France se harcèlent.
Ce n'est que guérillas et escarmouches permanentes, prise et reprise de places fortes. Enfin, en 1453, après une ultime victoire de l'armée française sur les troupes anglaises à Castillon près de Bordeaux, la vallée retrouve la paix. Le paysage n'est que ruine, il va falloir rebâtir, nous entrons dans la Renaissance. Le castel s'embellit, le rempart autour du village s’ouvre, permettant la construction de maisons, au pied du fleuve.
En ce XVe siècle, Beynac devient une Baronnie. Avec les trois autres : Biron, Bourdeille et Mareuil, les barons de Beynac participent à l'avenir politique et guerrier du Périgord. Le village profite de cette nouvelle situation pour s'agrandir et renforcer son commerce avec les places et comptoirs de la vallée.
Mais les guerres de religions apportent de nouvelles souffrances à la population en ce XVIe siècle. Beynac ne cache pas son appartenance à la religion réformée. La contrée va subir les guérillas et l'église paroissiale Saint-Jacques, au centre du village, sera détruite et brûlée. La misère est si grande que la révolte gronde dans les campagnes. Des rassemblements dans les forêts sont organisés, le soulèvement des paysans, les “croquants”, est en marche.
Au début du XVIIe, le roi décide de reconnaître la terre de Beynac en Marquisat pour remercier l'engagement de cette famille auprès de la couronne de France. Beynac adhère à la "Fronde" et le dernier marquis protestant, Isaac de Beynac, s'éteint en 1687.
De nouveaux impôts et charges, des hivers très rigoureux comme ceux de 1709 et 1710, vont contribuer à un soulèvement généralisé des campagnes. Ceux de Beynac se mêlent aux paysans révoltés de Saint-Vincent et Bèzenac. Ils seront près de cinq mille à traverser la Dordogne à Castelnaud, pour marcher sur Sarlat. La répression sera terrible, Beynac sera coupé en deux : ceux de la forteresse et ceux du village… un air de révolution est désormais en marche.
En 1761, la dernière héritière des seigneurs et barons de Beynac, Marie-Claude, épouse le 10 mars au matin le jeune marquis Christophe de Beaumont. Après huit siècles d’histoire, la lignée des Beynac s’éteint avec elle en 1811 laissant pour témoignage Beynac et son château.
« Laisse, laisse moy faire et un jour ma Dourdoigne Si je devine bien, on te cognoistra mieux Et Garonne et le Rhin et ces grands Dieux En auront quelques envie et possible vergoigne »
« Dans les faits, la Dordogne est un fleuve comme la Garonne et ces deux fleuves disposent d’un estuaire commun, avec cependant une présomption : cet estuaire serait peut être celui de la Dordogne que la Garonne aurait au fil du temps, rejoint puis quelque peu annexé… » Guy Pustelnik Extraits de « Rivières et vallées de France »
Monsieur de Montaigne, le chanoine Tarde, Mercadier chevalier de Richard cœur de Lion ont toujours écrit « Flume de Dordonha » Fleuve Dordogne !
A la sortie de Beynac on peut encore voir des pieux en acacias traverser la totalité du lit du fleuve, restes et témoins de la pêcherie du seigneur. Elle fut détruite en partie au XVII° pour laisser les gabarres remonter « à la tire » ou descendre « quand l’eau était …ou roulait plein ventre »
Promenade en Gabarre sur la Dordogne au départ de Beynac
Une promenade en bateau sur la Dordogne à bord d'embarcations traditionnelles appellées gabares ou gabarres ? Cette promenade en bateau sur la Dordogne au pied de Beynac vous fera découvrir quatre des plus prestigieux châteaux du Périgord.
Un site moyennageux, un des plus beaux village de France
« Sem de Bainac e n’avem pas paur ! » « Nous sommes de Beynac et nous n’avons pas peur » a toujours été depuis plusieurs siècles la devise de ses habitants. « Beinacum » en 1147 « Beynachas » en 1187 « Bainac ou Benaco » au moyen âge, ce nom vient d’un personnage de l’époque des invasions au V et VI° siècles. Beynac se découpait en 5 Barrys ou quartiers.
Dans le barry du port l’activité était grande autour des gabarres, on déchargeait les marchandises venant du haut pays ou du bergeracois, les pêcheurs nombreux vendaient leurs prises et notamment les saumons si réputés jusqu’au 19 °.
Dans le barry des « Sarrazis » on y cultivait les légumes au pied de la source « du Maure ». Au cours du moyen âge le village sera fortifié et il fallait passer par une des quatre portes pour y entrer, « la porte veuve » prés du château est la mieux conservée.
Dans le barry et la rue de la Balme artère principale on doit imaginer de part et d’autres les étales des marchands, tisserands et les vanniers. Dans les environs du village on comptait 3 moulins à eau dont celui du château le Moulin Sainte Marie, le vin de Domme et celui des coteaux de Garnazet prés de Beynac étaient fort réputés, au début du 20° siècle on comptait 4 familles de pêcheurs, 3 tavernes et 4 fontaines publiques…
Le village au passé médiéval a été traversé par de grands noms comme Richard Cœur de Lion, Simon de Monfort et ses croisés, Henry de Navarre qui vient renforcer les défenses, le Prince de Condé et sa cour.... mais plus prés de notre époque en visite : le Prince Charles d’Angleterre, Joséphine Baker et de nombreux comédiens pour le tournage de films.